TIC.TAC.TIC.TAC
Voilà la musique que j’ai choisie
A chaque pas de ma vie elle mûrit
Sur la corde je garde l’équilibre
Mais ses châtiments me rendent ivre.
TIC.TAC.TIC.TAC
Les aiguilles tournent au même rythme que les pages
La miséricorde vient à l’heure du défeuillage
A l’abyme des journées vient celle des saisons
Tout n’est que répétition, la fin perd son nom.
TIC.TAC.TIC.TAC
Quand la végétation se meurt arrive la sagesse
La lumière, alors, laisse apparaitre la vieillesse
La machine des aiguilles ne peut revenir en arrière
Il ne reste donc qu’à sauver la dernière.
Blandine ROUX DE ALMEIDA
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